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D'hier à demain

Michelin

Plus de 130 ans d'aventures
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La genèse

La genèse 1829 > 1889

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1829

Les débuts du caoutchouc
à Clermont-Ferrand

Une écossaise, nommée Elisabeth Pugh-Barker, épouse Edouard Daubrée, un entrepreneur auvergnat. Cette dernière n’est autre que la nièce du chimiste Macintosh qui a découvert la solubilité du caoutchouc dans la benzine.

En souvenir des balles rebondissantes que lui confectionnait ce dernier, elle entreprend d’en fabriquer elle-même dans les ateliers de son mari.Une initiative qui introduit durablement le caoutchouc à Clermont-Ferrand.

Les balles rebondissantes d'Elisabeth Pugh-Barker.
Portrait d'Elisabeth Pugh-Barker.
La récolte du latex (carte postale 1900).
Parmi les produits en caoutchouc fabriqués par Barbier-Daubrée, se trouvent des billes de Billard en caoutchouc durci.
Celles-ci concurrencent les traditionnelles billes en ivoire beaucoup plus coûteuses.
Carte postale publicitaire des années 1900
présentant différents types de caoutchouc.
Balle en caoutchouc confectionnée par les aborigènes d'Amazonie.
1832

La société
Barbier-Daubrée

Edouard Daubrée s’associe à son cousin, Aristide Barbier, pour lancer une affaire de machines agricoles. Le premier est en charge de la production tandis que le second assure la vente et la promotion.

Ils se font rapidement connaître lors des salons et expositions internationales grâce à la qualité de leurs produits et de leurs technologies qui intègrent de nombreuses pièces en caoutchouc (tuyaux, clapets, raccords, joints, etc.).

Gravure de 1864 représentant l'usine Barbier-Daubrée située aux Carmes (France).
Portraits d'Aristide Barbier (à gauche) et Edouard Daubrée (à droite).
Extrait de l'album général Barbier-Daubrée datant des années 1860 : exemples de fabrications
de matériels agricoles.
1889

Michelin et Compagnie

A la mort de ses fondateurs – en 1863 et 1864 –, la société connaît des difficultés. Mariée à Jules Michelin, la fille d’Aristide, Adèle Barbier est persuadée que le caoutchouc est un matériau d’avenir. Mais pour l’heure, elle doit faire face aux créanciers et sollicite l’aide de ses fils André et Edouard. Ce dernier devient le gérant de l’entreprise désormais baptisée « Michelin et Cie ».

Comme leurs aînés, les frères Michelin ont de grands projets et trouvent rapidement de nouvelles applications pour le caoutchouc. Ils lancent alors un patin de frein pour fiacres et voitures hippomobiles baptisé « The Silent », une dénomination qui suggère déjà leurs ambitions internationales.  

Portrait d'André Michelin vers 1890.
Portrait d'Edouard Michelin vers 1885.
Edouard Michelin (2ème assis en partant de la gauche)
est photographié avec le personnel de l'usine en 1890.
1er logo Michelin.
Patin de frein "The Silent" : le premier objet Michelin en caoutchouc manufacturé commercialisé en 1889.
Les premières grandes innovations

Les premières
grandes innovations
1891 > 1900

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1891

Le premier pneu moderne

Stoppé net par une crevaison, un cycliste fait irruption dans la cour de l’usine. Son vélo est équipé de bandages collés, un procédé – certes intéressant –, mais fastidieux à réparer. Edouard Michelin s’intéresse de près à la question et, pour s’affranchir des longues heures de collage et de séchage, il crée le pneu démontable.

Avec cet ingénieux dispositif, il ne faut plus qu’un quart d’heure pour traiter une crevaison. Le pneu moderne est né et fait rapidement ses preuves. Grâce à lui, Charles Terront remporte la course Paris-Brest-Paris avec plus de 8h d’avance sur le second !

Edouard Michelin découvre le pneu vélo, grâce à un cycliste qui arrive à l'usine de Clermont-Ferrand.
Le pneu démontable MICHELIN : une révélation !
Michelin dépose son premier brevet
pour un pneu démontable durant l'été 1891.
Céramique illustrant la victoire de Charles Terront sur pneus démontables.
La victoire de Charles Terront racontée par un acteur du spectacle des nocturnes de l'Aventure Michelin.
Edouard Michelin (2ème en partant de la droite) n'hésite pas à s'impliquer dans la réparation
d'un pneu lors de la course aux clous ralliant Paris à Clermont-Ferrand en 1892.
Extrait d'une publicité de 1892 montrant le principe du
pneu démontable.
1895

Rouler sur de l’air

André et Edouard Michelin s’intéressent à l’automobile dont ils pressentent le rapide développement. Les premiers pneus qu’ils conçoivent, à cet effet, sont montés sur une voiture baptisée l’Eclair qui participe à la course Paris-Bordeaux-Paris.

Le véhicule ne gagne pas mais entre dans l’histoire en devenant la première voiture à rouler sur de l’air ! Cet exploit permet aux frères Michelin de démontrer au monde entier l’intérêt du pneumatique et notamment sa fiabilité, sa résistance, sa sécurité, et son confort. 

André Michelin (de face) présente l'Eclair, la première voiture au monde à rouler sur de l'air.
En juin 1895, les frères Michelin inscrivent l'Eclair à la course Paris-Bordeaux-Paris
pour prouver qu'il est possible de faire rouler sur de longues distances
un véhicule à la fois lourd et chaussé de pneus.
André Michelin pilotant l'Eclair lors de la course Paris-Bordeaux-Paris,
la première compétition automobile au monde.
1898

Le gentleman
du pneumatique

Le Bonhomme Michelin naît dans une pile de pneus. Sa silhouette, reconnaissable entre mille, sort tout droit de l’imagination créative d’André et d’Edouard Michelin et devient réalité, sous le crayon de l’artiste Marius Rossillon, dit O’Galop.

La même année, on le voit à l’affiche dans une étonnante composition titrée « Nunc est Bibendum » puis sur le stand Michelin à la première édition du Salon de l’Auto de Paris. Dès lors, chacune de ses apparitions devient un événement. L’occasion idéale de tisser avec le public des liens de confiance et d’amitié

Croquis de Bibendum réalisé par Marius Rossillon dit O'Galop.
Portrait de Marius Rossillon dit O'Galop.
Dessin original du Studio Graphique Michelin montrant les frères Michelin
devant la pile de pneus qui leur inspira Bibendum.
Première affiche publicitaire à l'effigie de
Bibendum, qui tient son nom de la locution
latine "Nunc est Bibendum" (C'est maintenant
qu'il faut boire).
Bibendum fait sa première apparition publique à la première édition
du salon de l'automobile de Paris en 1898.
La saga Bibendum : film d'animation montrant l'évolution graphique du personnage d'hier à aujourd'hui.
1899

Sous le signe
de la vitesse

Camille Jenatzy ambitionne d’établir un record de vitesse alors que les performances des véhicules sont encore très modestesImpossible n’est pas Michelin ! Aussi, comme à leur habitude, André et Edouard se lancent dans l’aventure en équipant de pneus le bolide électrique.

De diamètre réduit et disposant d’une bande de roulement élargie, ces enveloppes spéciales offrent une grande stabilité et arborent déjà le profil des pneus modernes. Grâce à elle, la « Jamais Contente » de Jenatzy devient le premier véhicule au monde à franchir la barre symbolique des 100 km/h.

Bibendum au volant du bolide électrique "la Jamais Contente".
Spot publicitaire des années 1980 en hommage aux exploits de "la Jamais Contente".
Portrait du pilote belge, Camille Jenatzy,
surnommé le "Diable Rouge".
Triomphe de Camille Jenatzy, qui vient de franchir la barre des 100 km/h.
Plan de "la Jamais Contente".
De diamètre réduit et disposant d’une bande de roulement élargie, les roues de "la Jamais Contente" arborent déjà le profil des pneus modernes.
1900

Le premier
guide MICHELIN

A cette époque, voyager en auto est une aventure ! André Michelin comprend vite la nécessité d’accompagner les clients dans leurs déplacements. Il regroupe alors dans un opuscule rouge, titré « Guide Michelin », des conseils techniques (entretien et réparation des pneus, etc.) ainsi que des informations pratiques.

Avec l’apparition de « l’étoile des bonnes tables » en 1926, l’ouvrage devient une référence pour les passionnés et les professionnels de la gastronomie. A partir de 1910, Michelin lance une carte routière au 1/200 000e pour compléter les indications fournies par son Guide et faciliter, sur le terrain, la navigation routière 

Première édition du Guide MICHELIN datée de 1900.
"Cet ouvrage paraît avec le siècle. Il durera
autant que lui" (André Michelin).
Bibendum et les pictos du Guide.
Avant la Première Guerre mondiale,
le Guide MICHELIN s'internationalise.
Les avantages du Guide MICHELIN résumés au travers d'un dessin humoristique signé O'Galop.
Spot publicitaire des années 1970 intitulé "A l'origine de la carte".
Les bâtisseurs

Les bâtisseurs 1906 > 1937

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1906

Aux quatre coins du monde

Dès le début du XXe siècle, les frères Michelin constituent un réseau commercial à l’échelle mondiale avant de créer leurs premières filiales étrangèresLa plus fameuse d’entre elles est celle de Londres, dont le bâtiment commercial montre toute la singularité et l’innovation publicitaire dont ils font preuve : la Michelin House, construite en 1911.

Dans le même temps, ils implantent leur savoir-faire industriel hors de France pour se rapprocher des principaux berceaux de l’automobile. En 1906, à Turin (Italie)d’abord, car à cette époque, la ville compte plus d’une trentaine de constructeursPuis, en 1907, à Milltown (Etats-Unis)l’industrie automobile américaine se développant à une incroyable vitesse.

Vue aérienne de l'usine Michelin de Milltown (New Jersey, Etats-Unis) en 1907.
Façade du bâtiment commercial de la filiale anglaise de la Manufacture :
"La Michelin House" à Londres en 1911.
Chantier de construction de l'usine de Turin (Italie) en 1906.
Dessin humoristique de 1914 illustrant les
débuts de l'expansion internationale
de Michelin.
Couverture d'un journal interne italien
datant de 1914.
1914-1918

« Notre avenir
est dans l’air ! » 

Tandis que 3 500 ouvriers Michelin sont appelés sous les drapeaux, la Manufacture s’organise pour produire des pneus, des roues et du matériel de première nécessité : sacs de couchage, tentes, musettes et bien d’autres articles à base de caoutchouc. Convaincus que l’issue du conflit passera par les airs,

les frères Michelin poursuivent leur effort de guerre en transformant une partie de leur usine pour produire des avions. Entre 1915 et 1918, Michelin fabrique près de 2000 BreguetEt pour qu’ils puissent décoller par tous les temps, la Manufacture construit la première piste en béton au monde.

Couverture de la brochure Michelin et
la Guerre.
Bibendum, acteur et témoin de son temps, apporte son soutien aux troupes.
Publicité pour le Guide MICHELIN
des Champs de Bataille datant de 1919.
Vidéo retraçant les efforts de guerre Michelin : L'hôpital.
Ateliers transformés en hôpital de guerre. Ici, le dortoir.
Vidéo retraçant les correspondances entre les employés mobilisés et la manufacture.
Envoi des colis destinés aux employés mobilisés.
Vidéo retraçant les efforts de guerre de Michelin : la fabrication des Bréguet.
Breguet XIV sur la piste d'Aulnat (près de Clermont-Ferrand),
la première piste en dur au monde construite en 1916.
Atelier de fabrication des Bréguet XIV : la construction des ailes.
Manifeste rédigé par André Michelin pour
encourager la création d'une armée de l'air française.
1929

L’épopée des Michelines 

André Michelin voyage à bord d’un wagon-lit. Secousses et grincements ont raison de son sommeil, mais l’inspirent : il faut « mettre des pneus aux wagons pour pouvoir y dormir » ! La Manufacture créée alors un pneu spécial, doté d’un anneau de guidage, capable de rouler sur la surface étroite des rails et de supporter le poids d’un camion.

Une innovation qui donne naissance à la Micheline, un autorail monté sur pneumatiques. Le voyage inaugural de son prototype n°5, réalisé entre Paris et Deauville le 10 septembre 1931permet de montrer son confort, sa légèreté et sa rapiditéCapable de s’adapter à toutes les situations, la Micheline est adoptée partout dans le monde 

Publicité pour le pneu rail.
Papier à en-tête Micheline.
Micheline en construction à l'usine de Cataroux (France) laissant voir sa structure à la fois
rigide et légère.
Film d'archive : "Le mariage du pneu et du rail".
1931

Cap sur la signalisation
routière

Après avoir milité activement en faveur du numérotage des routes en 1912, André Michelin veut aller encore plus loin pour faciliter la navigation routière. A l’issue de la Première Guerre mondiale, il lance donc une production de bornes et panneaux. Son objectif étant de mettre en place une signalisation simple, efficace et pérenne.

Les plaques indicatrices sont alors fabriquées en lave émaillée tandis que leurs supports sont en béton armé. Après quelques essais, la Manufacture met au point une gamme étendue de signaux routiers pour répondre à tous les besoins. Michelin en fabrique plusieurs milliers d’exemplaires jusqu’au début des années 1970.   

Publicité des années 1930 expliquant la complémentarité
des cartes et des bornes Michelin.
André Michelin (de face) fait la promotion des panneaux de signalisation
auprès des ingénieurs des Ponts et Chaussées en 1926.
Extrait d'une brochure de 1933 montrant la diversité des bornes et panneaux proposés par Michelin.
Mise en place d'une borne.
Prospectus de 1933 mettant en avant
les avantages des bornes Michelin
et le soin avec lequel leur emplacement est déterminé.
Photo de 1920 montrant un essai de borne factice placé in situ pour en évaluer sa visibilité.
Film d'archive : " Histoire d'une borne d'angle".
1935

Michelin, Citroën et la 2CV

Michelin reprend les rênes de la société Citroën et place à sa tête Pierre Michelin et Pierre BoulangerSans tarder, les deux hommes mettent à l’étude le programme TPV – pour « Toute Petite Voiture ». Une idée qui résulte de l’Enquête Nationale de l’Automobile Populaire.

Lancée en 1922 par les frères Michelin, cette première grande étude de marché permit de recueillir les besoins des consommateurs pour définir un nouveau type de véhicule : simple, polyvalent, facile à conduire mais surtout économique. La 2 CV voit enfin le jour en 1949. C’est un succès. Le modèle sera produit à plus de 5 millions d’exemplaires. 

Edouard Michelin (à gauche) et André Citroën (à droite),
en 1928, dans les ateliers Citroën de l'usine de Javel (Paris).
En août 1939, Edouard Michelin découvre le prototype de la 2 CV Citroën.
Prospectus publicitaire de 1958 faisant
la promotion des pneus MICHELIN X
destinés à la 2 CV Citroën.
A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, l'automobile se démocratise. La 2 CV Citroën,
ici devant le siège de Michelin aux Carmes (France), devient populaire.
L'une des toutes premières 2 CV assemblées est envoyée à Clermont-Ferrand
en 1949 pour être soumise à des tests.
1937

Le mariage de la gomme
et de l’acier 

A partir de 1930, les véhicules deviennent plus puissants et plus lourdsDe fait, les ingénieurs de la Manufacture font évoluer l’architecture des pneus. L’ajout de fils métalliques leur permet de résoudre bon nombre de contraintes. Et comme rien n’est plus robuste que le métal, ils décident d’étudier leur interaction avec la gomme

et parviennent, au bout de six années de recherche, à les faire adhérer durablement. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives prometteuses et très vite, elle permet de concevoir le premier pneu à carcasse d’acier, commercialisé en 1937 : le Metalic

Comparaison Metalic et
pneu conventionnel.
Prospectus évoquant la capacité du pneu Metalic à résister
aux conditions extrêmes de roulage du chantier de construction
d'un pipeline au Moyen-Orient.
Résistance et robustesse du pneu Metalic lors d'un transport exceptionnel aux Etats-Unis.
Prospectus publicitaire de 1937 évoquant les avantages du pneu Metalic :
efficacité, robustesse, sécurité et confort.
Prospectus publicitaire de 1937 faisant
la promotion du rechapage du pneu Metalic.
L'épopée du radial

L'épopée du radial 1946 > 1981

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1946

L’invention du Radial 

Michelin conçoit un prototype baptisé « cage à mouche », en référence aux câbles très espacés de sa carcasse. Son architecture révolutionnaire va donner naissance au Radial dont le brevet est déposé le 4 juin 1946. Commercialisé sous le nom MICHELIN X, ce pneu marque une véritable rupture en réunissant des performances exceptionnelles :

une incroyable longévité (2 à 4 fois plus de km qu’un pneu conventionnel), plus de sécurité mais surtout il permet de réduire la consommation de carburant des véhicules. La technologie Radiale est ensuite appliquée à tous types de véhicules.

Le pneu Radial, dont le brevet est déposé
en 1946, est le résultat d'une
conception révolutionnaire.
Spot publicitaire MICHELIN X.
Affiche publicitaire datant de 1964.
1946 : Affiche MICHELIN X
et les économies de carburant.
1952 : la technologie radiale
est appliquée aux pneus Poids Lourds.
1959 : la technologie radiale
est appliquée aux pneus Génie Civil.
1979 : la technologie radiale
est appliquée aux pneus agricoles.
1981 : la technologie radiale
est appliquée aux pneus Avion.
1987 : la technologie radiale
est appliquée aux pneus Moto.
La technologie radiale racontée par Pierre Dupasquier.
1955

François Michelin,
ambassadeur du Radial

Petit-fils du fondateur, François Michelin devient co-gérant de l’entreprise aux côtés de Robert Puiseux. Dès les premières années de sa présidence, il met à profit le contexte économique favorable de la période pour imposer la technologie radiale sur tous les marchés automobiles, alors en pleine croissance.

Grâce à cette stratégie payante, le Groupe passe rapidement du dixième rang à celui de premier fabricant mondial de pneumatiques. 

Portrait de François Michelin
dans les années 1950.
François Michelin devient co-gérant aux côtés de
Robert Puiseux,à la tête de l'entreprise depuis 1938.
François Michelin lors d'une visite aux Etats-Unis dans les années 1960.
1965

La montée en puissance
de la recherche

Pour accompagner la radialisation des marchés, Michelin consacre la majeure partie de ses moyens financiers au développement du pneu  X. Le premier centre de recherche et d’essais ouvre ses portes en 1965 à Ladoux, près de Clermont-Ferrand. Il regroupe laboratoires, ateliers et pistes. D’autres centres vont voir le jour :

Alméria en Espagne (1973), Laurens aux Etats-Unis (1977), Ota au Japon (1991). Pour tester les pneumatiques, Michelin s’équipe également de véhicules analytiques à la pointe de la technologie. Le mille-pattes ou PLR (Poids Lourd Rapide), le plus remarquable d’entre eux, est mis en service en 1972 pour tester les enveloppes poids lourd.

Vue aérienne de 2006 des pistes d'essais de Ladoux, avec au centre,
le circuit baptisé "le Canard", dédié aux tests d'adhérence sur sol mouillé.
Brochure institutionnelle de 1977 présentant
les centres d'essai de Ladoux (en haut à gauche),
Laurens (en bas à gauche)
et Alméria (à droite).
Vue de laboratoire datant de 1977.
Michelin se dote très vite de moyens
de recherche à la pointe de la technologie.
Sur les pistes d'essais de Ladoux, Michelin teste des pneus
pour tous les types de véhicules, y compris pour les motos.
Dans les années 1960, de nombreux véhicules sont équipés de capteurs
et de matériels analytiques pour faire des tests.
Le Mille-pattes, véhicule construit en 1972 pour tester les pneus Poids Lourd
sur les pistes de Ladoux.
1973

Un champion toutes
catégories

Eloigné des circuits depuis 1912, Michelin renoue avec la compétition grâce à une victoire inattendue du pneu X, lors des 24H du Mans de 1951. Rapidement, la technologie radiale s’impose partout et dans toutes les disciplines en faisant, à chaque fois, la démonstration de ses exceptionnelles performances.

La Manufacture enchaîne les victoires et décroche, en 1973, le premier titre de Champion du monde des Marques en rallye avec l’équipe Alpine-Renault. La même année, elle créé un service compétition pour assister pilotes et écuries. Viennent ensuite les titres de Champion du Monde en Formule 1 (1979) puis en MotoGP (1984).  

Bibendum et le pneu X en compétition.
Alpine équipée de pneus compétition MICHELIN X participant au rallye de Monte-Carlo.
A partir de 1975, les techniciens Michelin sont présents sur tous les circuits
pour assister les pilotes et les écuries.
Portrait de Pierre Dupasquier,
directeur de la Compétition.
Vidéo : "Le pneu X et la compétition".
En 1979, c'est avec le constructeur Ferrari que Michelin remporte son
premier titre de champion du monde de Formule 1.
1975

Vers de nouveaux horizons 

Porté par le succès commercial du Radial, Michelin se lance à l’assaut de nouveaux territoires en commençant par les USA. A partir de 1975, 4 unités de production sont construites sur le sol américain : GreenvilleAnderson,  Spartanburg et Dothan. Sur les autres continents, le pneu X connaît le même succès ce qui permet à l’entreprise de poursuivre sa stratégie de croissance à l’international.

A partir des années 1980 et 1990, celle-ci s’impose sur les nouveaux marchés émergents que sont l’Asie et l’Europe de l’Est. De nouvelles usines voient ainsi le jour au Japon, en Thaïlande, en Corée, en Chine, en Slovaquie, en Pologne, en République Tchèque, en Hongrie et en Russie.  

Extrait d'une brochure de 1966 décrivant l'évolution de la production Michelin.
Prospectus de 1972 édité lors
de l'implantation des premières
usines Michelin au Canada.
Vue aérienne du chantier de construction de l'usine de Greenville, en 1974.
Il s'agit de la première usine de production de pneus radiaux aux Etats-Unis.
En mars 1975, sortie du premier pneu Radial de l'usine de Greenville.
Carte de voeux institutionnelle diffusée au Japon
en 1982 à l'occasion de l'année du Chien.
Michelin part à la conquête des pays de l'Est
dans les années 1990.
Vue aérienne de l'usine de Campo Grande (Brésil) en 2004.
Vue aérienne du chantier de l'usine de Chennai en Inde, démarré en 2011.
1981

Premières acquisitions

Un nouveau tournant décisif s’inscrit dans l’histoire de l’entreprise. Jusqu’alors, celle-ci c’était uniquement développée par croissance interne mais, désormais, c’est aussi par le biais dacquisitions qu’elle prospère. En grande difficulté financière, Kléber intègre le Groupe en 1981. Puis, avec le rachat d’Uniroyal-Goodrich au printemps 1990,

Michelin s’impose  durablement sur les marchés nord-américains. Le Groupe poursuit sa stratégie de développement en rachetant les usines de deux manufacturiers dans les pays de l’Est : Stomil Olsztyn (Pologne) en 1995 et Taurus (Hongrie) en 1996.

Siège de la société Uniroyal-Goodrich
fin des années 80.
Affiche publicitaire des années 90,
faisant la promotion de gammes BFGoorich,
destinées aux véhicules de type 4X4.
Publicité Uniroyal dans les années 80.
Point de vente multi-marques aux Etats-Unis.
En 1981, la société des pneumatiques Kléber intègre
le groupe Michelin.
Un nouvel élan

1991 > 2016 Un nouvel élan

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1991

De père en fils

François Michelin nomme son fils Édouard comme gérant associé. Entré dans le Groupe en 1989, ce dernier s’est formé en prenant la responsabilité de chef de fabrication à l’usine du Puy en Velay. Il rejoint ensuite les Etats-Unis pour s’occuper des huit usines du Groupe et de l’activité poids lourd.

Sa nomination comme co-gérant n’interrompt pas sa mission en Amérique du Nord. C’est au cours de l’Assemblée Générale de mai 2002 qu’il prend définitivement la relève de son père. 

Edouard Michelin en 1991, à la tête
des huit usines du Groupe et de
l’activité Poids Lourd, aux Etats-Unis.
Portrait officiel de François et Edouard Michelin
réalisé à l'occasion du centenaire de Bibendum en 1998.
François et Edouard Michelin, lors de l'Assemblée Générale des actionnaires de 1999.
Edouard Michelin rend hommage à son père, lors de l'Assemblée Générale des
actionnaires de 2002. Il devient alors Gérant du Groupe.
1992

La naissance du « pneu Vert » 

Alors que les préoccupations environnementales ne sont pas encore une priorité, Michelin lance le concept de « pneu Vert »C’est l’introduction de la silice dans les mélanges qui lui permet d’abaisser sensiblement la résistance au roulement des pneumatiques.

De quoi réduire la consommation de carburant des véhicules et limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphèreLe pneu est présenté officiellement au Mondial de l’Auto de 1992 sous le nom MXN (N pour Nature). Deux ans plus tard, Michelin commercialise sa première gamme de « pneus Verts » baptisée MICHELIN Energy.  

Michelin met au point le concept de "Pneu vert"visant à rendre les pneumatiques plus
respecteux de l'environnement, en faisant plus de kilomètres tout en consommant moins d'énergie.
Affiche de 1994 annonçant le lancement de la première
gamme de pneus verts MICHELIN Energy.
La silice est le matériau qui permet d'abaisser la résistance au roulement du pneumatique.
Affiche anglaise de 1994 faisant la
promotion de la gamme MICHELIN Energy.
Spot publicitaire TV "Gamme MICHELIN Energy".
1998

Oui pour une
mobilité durable

Imaginer la mobilité du futurVoici le défi dans lequel s’est lancé Michelin à l’aube des années 2000. Dès lors, le Groupe organise le Challenge Bibendum, un rendez-vous international d’un nouveau genre, afin de réunir les acteurs majeurs de la mobilité (industriels, chercheurs, institutionnels, etc.).

L’événement est un succès et s’inscrit dans la durée. Pas moins de 12 éditions sont organisées aux quatre coins du globe, entre 1998 et 2014. Devenu incontournable, ce temps fort prend un nouveau tournant en 2017. Rebaptisé Movin’On by Michelin, il devient le sommet mondial de la mobilité durable.

Chine, Etats-Unis, Japon, Brésil,
Allemagne, etc., de nombreuses éditions
sont organisées partout dans le monde.
A l’occasion du centenaire de Bibendum,
le Groupe créé un événement
consacré aux véhicules " propres " :
le Michelin Challenge Bibendum.
Concept car participant à la 1ère édition du Challenge Bibendum.
Un rendez-vous incontournable pour les véhicules électriques.
Présentation du concept car Will Electric à l'édition de 2011.
Arrivée de l'édition en 2006.
2000

Bibendum, élu
meilleur logo du siècle

Reconnaissance ultime, pour Bibendum qui est élu meilleur logo du siècle, par le Financial Times. La même année, le Groupe diversifie ses activités en créant Michelin Lifestyle Limited (MLL), une filiale dédiée à la conception et à la commercialisation de produits dérivés liés à la mobilité,

aux sports comme aux loisirs ainsi qu’à l’univers de la marque. Les produits sont fabriqués sous licence en partenariat avec des fabricants mondiaux de renom.  

Bibendum élu meilleur logo en 2000.
Bibendum est élu meilleur logo du monde.
Bibendum élu meilleur logo en 2000.
Bibendum élu meilleur logo en 2000.
Aperçu des gammes développées par Michelin Lifestyle Ltd.
Créée en 2000, Michelin Lifestyle Ltd célèbre déjà ses 20 ans d’existence en 2020 !
2005

La succession

Michel Rollier devient gérant associé en 2005Puis, en 2006, suite au décès accidentel d’Édouard Michelin, il assure seul la Gérance. Jean-Dominique Senard, gérant associé depuis 2007, lui succédera en 2012 et assurera la présidence du groupe Michelin jusqu’en mai 2019. 

Michel Rollier
Jean-Dominique Senard
Florent Menegaux succèdera à Jean-Dominque Senard en 2019.
2016 

Vers de nouveaux
territoires de croissance

Pour assurer à ses clients une expérience unique de mobilité, Michelin développe de nombreux produits et services d’aide au voyage. Il renforce sa place de leader européen de la réservation en ligne de restaurants avec l’acquisition de Restaurantes.com, leader en Espagne sur le marché de la réservation en ligne de restaurants

avec plus de 5 000 établissements équipés de ses solutions et plus de 700 000 couverts réservés en 2015. Le recours aux fusions et acquisitions, permet à l’entreprise de créer davantage de valeur et de s’imposer dans de nouveaux secteurs d’activités, autour et au-delà du pneu.

Acquisition de Restaurantes.com.
Les acquisitions en bref.
Vers le tout durable

Vers le Tout durable 2017 > Aujourd'hui

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2017

Imaginer le futur 

Visionnaire depuis ses origines, Michelin l’est encore aujourd’hui. Son concept VISION propose un véritable bond technologique dans le temps, avec près de 30 ans d’avance ! Biosourcé, connecté et doté d’une bande de roulement renouvelable, VISION illustre le modèle de développement durable de Michelin dans le domaine du pneumatique à horizon 2050.

C’est aussi l’étoile polaire qui guide et inspire le travail des équipes R&D du Groupe. Avec ses 19 brevets, VISION offre dès aujourd’hui un champ d’expérimentation et d’innovations sans pareil. 

Pneus recyclés Michelin
Le Concept VISION : une illustration du modèle de développement durable de Michelin.
Équipé de multiples capteurs, VISION embarque le meilleur des technologies de connectivité.
Vision est doté d'une bande de roulement imprimable en 3D à la demande.
Une idée élégante du futur et de la technologie en vidéo.
2018

L’année des célébrations

Bibendum reçoit le prix de l’icône du millénaire, décerné lors de l’Advertising Week, série de conférences internationales basée aux États-Unis et dédiée aux leaders du marketing, de l’image de marque et de la publicité. Belle récompense pour le Bonhomme Michelin, qui fête cette année-là ses 120 ans !

2018, c’est aussi pour Michelin le cap des 400 victoires en MotoGP, grâce à plus de 40 ans de technologies innovantes au plus haut niveau du sport Moto. 

Bibendum élu icône du Millénaire en 2018.
Bibendum fête ses 120 ans aux 24 Heures du Mans.
Vidéo : 400 victoires d'innovation et de technologie en MotoGP™
2019

Rouler sans air

Florent Menegaux devient Président de la Gérance à l’issue de l’Assemblée Générale de mai 2019. La même année, le Groupe dévoile MICHELIN UPTIS, un pneu increvable car sans air. Une révolution majeure qui relègue la crevaison au rang des mauvais rêves. Fini donc les roues de secours et autres kits anti-crevaison.

Il s’agit de la plus grande innovation pneumatique depuis la découverte du pneu Radial à la fin des années 1940. Une prouesse technologique déjà reconnue par quatre prix prestigieux dans les catégories innovation et pneu de l’année.

MICHELIN UPTIS incarne la nouvelle génération des solutions « airless » développées
par Michelin. Une véritable rupture technologique.
MICHELIN UPTIS testé en conditions réelles.
MICHELIN UPTIS en vidéo.
2020

Demain, tout sera durable

Parce qu’il est urgent d’agir pour préserver la planète et ses habitants, Michelin multiplie ses engagements et ses actions autour du développement de la filière hydrogène, de la préservation des ressources, de la protection de la biodiversité, de la lutte contre le changement climatique ou encore d’une mobilité plus sûre.

Et comme il l’a toujours fait, le Groupe s’appuie sur le formidable laboratoire d’innovation qu’est la compétition pour relever les défis de la mobilité du futur et accélérer l’intégration de matériaux durables. Exemples : « Mission H24 », le projet visant l’introduction de l’hydrogène en Endurance, ou encore la MotoETM, le championnat de motos 100% électriques. 

Michelin vise la neutralité carbone à l'horizon 2050+ dans le cadre de sa stratégie Climat.
Michelin et Symbio deviennent partenaires de référence de MissionH24, pour développer l’hydrogène en course automobile.
L'engagement de Michelin en MotoE, compétition 100 % électrique,
s’inscrit dans la démarche de développement et de mobilité durables du Groupe.
Michelin s'appuie sur l'économie circulaire pour utiliser plus de matériaux durables et ainsi préserver les ressources.
Pour Michelin, la technologie Hydrogène est une réponse incontournable pour améliorer la qualité de l'air,
réduire les émissions de CO2 et favoriser la transition énergétique.
Michelin évalue les impacts des produits et services sur la biodiversité.
Michelin est pleinement engagé dans le combat mondial des accidents de la route.
Exemple : VIA, le programme d'éducation à la sécurité routière.
Rendre ses pneumatiques 100% durables en 2050 : c’est le défi que Michelin et ses équipes s’engagent à relever.

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