Cours de l'action Michelin
Etre parmi les entreprises leaders de la mobilité durable, les plus innovantes, responsables et performantes au monde, c’est l’ambition que nous nous sommes fixée chez Michelin. Un engagement que nous traduisons chaque jour en actes pour améliorer la mobilité de tous, durablement. Offrir à chacun une meilleure façon d’avancer : notre raison d’être !
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La responsabilité sociétale du Groupe est incarnée par sa stratégie de Développement et Mobilité Durables (DMD). Elle vise à faire de Michelin l’une des entreprises les plus innovantes, responsables et performantes dans l’exercice de toutes ses responsabilités : économiques, environnementales, sociales et sociétales.
L’innovation fait partie de l’ADN de Michelin. Elle nous permet de proposer des solutions qui répondent au mieux aux besoins de tous nos clients, durablement.
Première française et européenne : La Poste choisit Michelin pour équiper des véhicules de ses facteurs avec les pneus increvables MICHELIN Uptis PDF - 240.95 Ko
Pneus, solutions ou expériences de mobilité, découvrez l’offre de produits et de services que Michelin développe et commercialise pour améliorer votre expérience de mobilité.
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Une écossaise, nommée Elisabeth Pugh-Barker, épouse Edouard Daubrée, un entrepreneur auvergnat. Cette dernière n’est autre que la nièce du chimiste Macintosh qui a découvert la solubilité du caoutchouc dans la benzine.
En souvenir des balles rebondissantes que lui confectionnait ce dernier, elle entreprend d’en fabriquer elle-même dans les ateliers de son mari.Une initiative qui introduit durablement le caoutchouc à Clermont-Ferrand.
Edouard Daubrée s’associe à son cousin, Aristide Barbier, pour lancer une affaire de machines agricoles. Le premier est en charge de la production tandis que le second assure la vente et la promotion.
Ils se font rapidement connaître lors des salons et expositions internationales grâce à la qualité de leurs produits et de leurs technologies qui intègrent de nombreuses pièces en caoutchouc (tuyaux, clapets, raccords, joints, etc.).
A la mort de ses fondateurs – en 1863 et 1864 –, la société connaît des difficultés. Mariée à Jules Michelin, la fille d’Aristide, Adèle Barbier est persuadée que le caoutchouc est un matériau d’avenir. Mais pour l’heure, elle doit faire face aux créanciers et sollicite l’aide de ses fils André et Edouard. Ce dernier devient le gérant de l’entreprise désormais baptisée « Michelin et Cie ».
Comme leurs aînés, les frères Michelin ont de grands projets et trouvent rapidement de nouvelles applications pour le caoutchouc. Ils lancent alors un patin de frein pour fiacres et voitures hippomobiles baptisé « The Silent », une dénomination qui suggère déjà leurs ambitions internationales.
Stoppé net par une crevaison, un cycliste fait irruption dans la cour de l’usine. Son vélo est équipé de bandages collés, un procédé – certes intéressant –, mais fastidieux à réparer. Edouard Michelin s’intéresse de près à la question et, pour s’affranchir des longues heures de collage et de séchage, il crée le pneu démontable.
Avec cet ingénieux dispositif, il ne faut plus qu’un quart d’heure pour traiter une crevaison. Le pneu moderne est né et fait rapidement ses preuves. Grâce à lui, Charles Terront remporte la course Paris-Brest-Paris avec plus de 8h d’avance sur le second !
André et Edouard Michelin s’intéressent à l’automobile dont ils pressentent le rapide développement. Les premiers pneus qu’ils conçoivent, à cet effet, sont montés sur une voiture baptisée l’Eclair qui participe à la course Paris-Bordeaux-Paris.
Le véhicule ne gagne pas mais entre dans l’histoire en devenant la première voiture à rouler sur de l’air ! Cet exploit permet aux frères Michelin de démontrer au monde entier l’intérêt du pneumatique et notamment sa fiabilité, sa résistance, sa sécurité, et son confort.
Le Bonhomme Michelin naît dans une pile de pneus. Sa silhouette, reconnaissable entre mille, sort tout droit de l’imagination créative d’André et d’Edouard Michelin et devient réalité, sous le crayon de l’artiste Marius Rossillon, dit O’Galop.
La même année, on le voit à l’affiche dans une étonnante composition titrée « Nunc est Bibendum » puis sur le stand Michelin à la première édition du Salon de l’Auto de Paris. Dès lors, chacune de ses apparitions devient un événement. L’occasion idéale de tisser avec le public des liens de confiance et d’amitié.
Camille Jenatzy ambitionne d’établir un record de vitesse alors que les performances des véhicules sont encore très modestes. Impossible n’est pas Michelin ! Aussi, comme à leur habitude, André et Edouard se lancent dans l’aventure en équipant de pneus le bolide électrique.
De diamètre réduit et disposant d’une bande de roulement élargie, ces enveloppes spéciales offrent une grande stabilité et arborent déjà le profil des pneus modernes. Grâce à elle, la « Jamais Contente » de Jenatzy devient le premier véhicule au monde à franchir la barre symbolique des 100 km/h.
A cette époque, voyager en auto est une aventure ! André Michelin comprend vite la nécessité d’accompagner les clients dans leurs déplacements. Il regroupe alors dans un opuscule rouge, titré « Guide Michelin », des conseils techniques (entretien et réparation des pneus, etc.) ainsi que des informations pratiques.
Avec l’apparition de « l’étoile des bonnes tables » en 1926, l’ouvrage devient une référence pour les passionnés et les professionnels de la gastronomie. A partir de 1910, Michelin lance une carte routière au 1/200 000e pour compléter les indications fournies par son Guide et faciliter, sur le terrain, la navigation routière.
Dès le début du XXe siècle, les frères Michelin constituent un réseau commercial à l’échelle mondiale avant de créer leurs premières filiales étrangères. La plus fameuse d’entre elles est celle de Londres, dont le bâtiment commercial montre toute la singularité et l’innovation publicitaire dont ils font preuve : la Michelin House, construite en 1911.
Dans le même temps, ils implantent leur savoir-faire industriel hors de France pour se rapprocher des principaux berceaux de l’automobile. En 1906, à Turin (Italie), d’abord, car à cette époque, la ville compte plus d’une trentaine de constructeurs. Puis, en 1907, à Milltown (Etats-Unis), l’industrie automobile américaine se développant à une incroyable vitesse.
Tandis que 3 500 ouvriers Michelin sont appelés sous les drapeaux, la Manufacture s’organise pour produire des pneus, des roues et du matériel de première nécessité : sacs de couchage, tentes, musettes et bien d’autres articles à base de caoutchouc. Convaincus que l’issue du conflit passera par les airs,
les frères Michelin poursuivent leur effort de guerre en transformant une partie de leur usine pour produire des avions. Entre 1915 et 1918, Michelin fabrique près de 2000 Breguet. Et pour qu’ils puissent décoller par tous les temps, la Manufacture construit la première piste en béton au monde.
André Michelin voyage à bord d’un wagon-lit. Secousses et grincements ont raison de son sommeil, mais l’inspirent : il faut « mettre des pneus aux wagons pour pouvoir y dormir » ! La Manufacture créée alors un pneu spécial, doté d’un anneau de guidage, capable de rouler sur la surface étroite des rails et de supporter le poids d’un camion.
Une innovation qui donne naissance à la Micheline, un autorail monté sur pneumatiques. Le voyage inaugural de son prototype n°5, réalisé entre Paris et Deauville le 10 septembre 1931, permet de montrer son confort, sa légèreté et sa rapidité. Capable de s’adapter à toutes les situations, la Micheline est adoptée partout dans le monde.
Après avoir milité activement en faveur du numérotage des routes en 1912, André Michelin veut aller encore plus loin pour faciliter la navigation routière. A l’issue de la Première Guerre mondiale, il lance donc une production de bornes et panneaux. Son objectif étant de mettre en place une signalisation simple, efficace et pérenne.
Les plaques indicatrices sont alors fabriquées en lave émaillée tandis que leurs supports sont en béton armé. Après quelques essais, la Manufacture met au point une gamme étendue de signaux routiers pour répondre à tous les besoins. Michelin en fabrique plusieurs milliers d’exemplaires jusqu’au début des années 1970.
Michelin reprend les rênes de la société Citroën et place à sa tête Pierre Michelin et Pierre Boulanger. Sans tarder, les deux hommes mettent à l’étude le programme TPV – pour « Toute Petite Voiture ». Une idée qui résulte de l’Enquête Nationale de l’Automobile Populaire.
Lancée en 1922 par les frères Michelin, cette première grande étude de marché permit de recueillir les besoins des consommateurs pour définir un nouveau type de véhicule : simple, polyvalent, facile à conduire mais surtout économique. La 2 CV voit enfin le jour en 1949. C’est un succès. Le modèle sera produit à plus de 5 millions d’exemplaires.
A partir de 1930, les véhicules deviennent plus puissants et plus lourds. De fait, les ingénieurs de la Manufacture font évoluer l’architecture des pneus. L’ajout de fils métalliques leur permet de résoudre bon nombre de contraintes. Et comme rien n’est plus robuste que le métal, ils décident d’étudier leur interaction avec la gomme
et parviennent, au bout de six années de recherche, à les faire adhérer durablement. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives prometteuses et très vite, elle permet de concevoir le premier pneu à carcasse d’acier, commercialisé en 1937 : le Metalic.
Michelin conçoit un prototype baptisé « cage à mouche », en référence aux câbles très espacés de sa carcasse. Son architecture révolutionnaire va donner naissance au Radial dont le brevet est déposé le 4 juin 1946. Commercialisé sous le nom MICHELIN X, ce pneu marque une véritable rupture en réunissant des performances exceptionnelles :
une incroyable longévité (2 à 4 fois plus de km qu’un pneu conventionnel), plus de sécurité mais surtout il permet de réduire la consommation de carburant des véhicules. La technologie Radiale est ensuite appliquée à tous types de véhicules.
Petit-fils du fondateur, François Michelin devient co-gérant de l’entreprise aux côtés de Robert Puiseux. Dès les premières années de sa présidence, il met à profit le contexte économique favorable de la période pour imposer la technologie radiale sur tous les marchés automobiles, alors en pleine croissance.
Grâce à cette stratégie payante, le Groupe passe rapidement du dixième rang à celui de premier fabricant mondial de pneumatiques.
Pour accompagner la radialisation des marchés, Michelin consacre la majeure partie de ses moyens financiers au développement du pneu X. Le premier centre de recherche et d’essais ouvre ses portes en 1965 à Ladoux, près de Clermont-Ferrand. Il regroupe laboratoires, ateliers et pistes. D’autres centres vont voir le jour :
Alméria en Espagne (1973), Laurens aux Etats-Unis (1977), Ota au Japon (1991). Pour tester les pneumatiques, Michelin s’équipe également de véhicules analytiques à la pointe de la technologie. Le mille-pattes ou PLR (Poids Lourd Rapide), le plus remarquable d’entre eux, est mis en service en 1972 pour tester les enveloppes poids lourd.
Eloigné des circuits depuis 1912, Michelin renoue avec la compétition grâce à une victoire inattendue du pneu X, lors des 24H du Mans de 1951. Rapidement, la technologie radiale s’impose partout et dans toutes les disciplines en faisant, à chaque fois, la démonstration de ses exceptionnelles performances.
La Manufacture enchaîne les victoires et décroche, en 1973, le premier titre de Champion du monde des Marques en rallye avec l’équipe Alpine-Renault. La même année, elle créé un service compétition pour assister pilotes et écuries. Viennent ensuite les titres de Champion du Monde en Formule 1 (1979) puis en MotoGP (1984).
Porté par le succès commercial du Radial, Michelin se lance à l’assaut de nouveaux territoires en commençant par les USA. A partir de 1975, 4 unités de production sont construites sur le sol américain : Greenville, Anderson, Spartanburg et Dothan. Sur les autres continents, le pneu X connaît le même succès ce qui permet à l’entreprise de poursuivre sa stratégie de croissance à l’international.
A partir des années 1980 et 1990, celle-ci s’impose sur les nouveaux marchés émergents que sont l’Asie et l’Europe de l’Est. De nouvelles usines voient ainsi le jour au Japon, en Thaïlande, en Corée, en Chine, en Slovaquie, en Pologne, en République Tchèque, en Hongrie et en Russie.
Un nouveau tournant décisif s’inscrit dans l’histoire de l’entreprise. Jusqu’alors, celle-ci c’était uniquement développée par croissance interne mais, désormais, c’est aussi par le biais d’acquisitions qu’elle prospère. En grande difficulté financière, Kléber intègre le Groupe en 1981. Puis, avec le rachat d’Uniroyal-Goodrich au printemps 1990,
Michelin s’impose durablement sur les marchés nord-américains. Le Groupe poursuit sa stratégie de développement en rachetant les usines de deux manufacturiers dans les pays de l’Est : Stomil Olsztyn (Pologne) en 1995 et Taurus (Hongrie) en 1996.
François Michelin nomme son fils Édouard comme gérant associé. Entré dans le Groupe en 1989, ce dernier s’est formé en prenant la responsabilité de chef de fabrication à l’usine du Puy en Velay. Il rejoint ensuite les Etats-Unis pour s’occuper des huit usines du Groupe et de l’activité poids lourd.
Sa nomination comme co-gérant n’interrompt pas sa mission en Amérique du Nord. C’est au cours de l’Assemblée Générale de mai 2002 qu’il prend définitivement la relève de son père.
Alors que les préoccupations environnementales ne sont pas encore une priorité, Michelin lance le concept de « pneu Vert ». C’est l’introduction de la silice dans les mélanges qui lui permet d’abaisser sensiblement la résistance au roulement des pneumatiques.
De quoi réduire la consommation de carburant des véhicules et limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Le pneu est présenté officiellement au Mondial de l’Auto de 1992 sous le nom MXN (N pour Nature). Deux ans plus tard, Michelin commercialise sa première gamme de « pneus Verts » baptisée MICHELIN Energy.
Imaginer la mobilité du futur. Voici le défi dans lequel s’est lancé Michelin à l’aube des années 2000. Dès lors, le Groupe organise le Challenge Bibendum, un rendez-vous international d’un nouveau genre, afin de réunir les acteurs majeurs de la mobilité (industriels, chercheurs, institutionnels, etc.).
L’événement est un succès et s’inscrit dans la durée. Pas moins de 12 éditions sont organisées aux quatre coins du globe, entre 1998 et 2014. Devenu incontournable, ce temps fort prend un nouveau tournant en 2017. Rebaptisé Movin’On by Michelin, il devient le sommet mondial de la mobilité durable.
Reconnaissance ultime, pour Bibendum qui est élu meilleur logo du siècle, par le Financial Times. La même année, le Groupe diversifie ses activités en créant Michelin Lifestyle Limited (MLL), une filiale dédiée à la conception et à la commercialisation de produits dérivés liés à la mobilité,
aux sports comme aux loisirs ainsi qu’à l’univers de la marque. Les produits sont fabriqués sous licence en partenariat avec des fabricants mondiaux de renom.
Michel Rollier devient gérant associé en 2005. Puis, en 2006, suite au décès accidentel d’Édouard Michelin, il assure seul la Gérance. Jean-Dominique Senard, gérant associé depuis 2007, lui succédera en 2012 et assurera la présidence du groupe Michelin jusqu’en mai 2019.
Pour assurer à ses clients une expérience unique de mobilité, Michelin développe de nombreux produits et services d’aide au voyage. Il renforce sa place de leader européen de la réservation en ligne de restaurants avec l’acquisition de Restaurantes.com, leader en Espagne sur le marché de la réservation en ligne de restaurants
avec plus de 5 000 établissements équipés de ses solutions et plus de 700 000 couverts réservés en 2015. Le recours aux fusions et acquisitions, permet à l’entreprise de créer davantage de valeur et de s’imposer dans de nouveaux secteurs d’activités, autour et au-delà du pneu.
Visionnaire depuis ses origines, Michelin l’est encore aujourd’hui. Son concept VISION propose un véritable bond technologique dans le temps, avec près de 30 ans d’avance ! Biosourcé, connecté et doté d’une bande de roulement renouvelable, VISION illustre le modèle de développement durable de Michelin dans le domaine du pneumatique à horizon 2050.
C’est aussi l’étoile polaire qui guide et inspire le travail des équipes R&D du Groupe. Avec ses 19 brevets, VISION offre dès aujourd’hui un champ d’expérimentation et d’innovations sans pareil.
Bibendum reçoit le prix de l’icône du millénaire, décerné lors de l’Advertising Week, série de conférences internationales basée aux États-Unis et dédiée aux leaders du marketing, de l’image de marque et de la publicité. Belle récompense pour le Bonhomme Michelin, qui fête cette année-là ses 120 ans !
2018, c’est aussi pour Michelin le cap des 400 victoires en MotoGP™, grâce à plus de 40 ans de technologies innovantes au plus haut niveau du sport Moto.
Florent Menegaux devient Président de la Gérance à l’issue de l’Assemblée Générale de mai 2019. La même année, le Groupe dévoile MICHELIN UPTIS, un pneu increvable car sans air. Une révolution majeure qui relègue la crevaison au rang des mauvais rêves. Fini donc les roues de secours et autres kits anti-crevaison.
Il s’agit de la plus grande innovation pneumatique depuis la découverte du pneu Radial à la fin des années 1940. Une prouesse technologique déjà reconnue par quatre prix prestigieux dans les catégories innovation et pneu de l’année.
Parce qu’il est urgent d’agir pour préserver la planète et ses habitants, Michelin multiplie ses engagements et ses actions autour du développement de la filière hydrogène, de la préservation des ressources, de la protection de la biodiversité, de la lutte contre le changement climatique ou encore d’une mobilité plus sûre.
Et comme il l’a toujours fait, le Groupe s’appuie sur le formidable laboratoire d’innovation qu’est la compétition pour relever les défis de la mobilité du futur et accélérer l’intégration de matériaux durables. Exemples : « Mission H24 », le projet visant l’introduction de l’hydrogène en Endurance, ou encore la MotoETM, le championnat de motos 100% électriques.
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