Accélérer par l’open Innovation

Michelin s’appuie non seulement sur ses expertises internes, mais aussi sur une grande diversité d’acteurs partageant sa passion pour le progrès afin d’accélérer l’innovation au bénéfice d’un avenir plus durable.

Parce que l’Entreprise est un formidable réservoir de talents capables de générer de grandes idées, dès 2014, le Groupe a notamment lancé le Michelin Innovation Lab.

Encourager l’innovation dans toute l’Entreprise, créer de la valeur en explorant de nouveaux business en lien avec les domaines stratégiques de Michelin au-delà du pneumatique, c’est la philosophie du Michelin Innovation Lab, qui s'engage par ailleurs à développer l'esprit d'entreprise par la formation et le coaching et à financer les premières étapes du parcours.

Michelin Innovation Lab est à l’origine de belles innovations, comme par exemple, Wisamo, l’aile gonflable visant à décarboner les transports maritimes ou encore ResiCare et sa solution adhésive plus respectueuse de la santé et de l’environnement, et bien d’autres encore.

Photographie aérienne prise par un drone, montrant un navire équipé de l'aile gonflable Wisamo. Son design est sobre et élégant. Les bandes gonflables horizontales qui la composent évoquent les plumes des ailes d'oiseaux. — L’aile WISAMO propulse les navires grâce à un système performant d’aile gonflable.

Photographie très gros plan un morceau de résine cristalisé. — Michelin développe sous la marque ResiCare des résines innovantes non toxiques.

Au-delà du haut niveau d’expertise de ses équipes internes, Michelin s’appuie sur des compétences externes à travers un réseau de partenaires d’univers très différents, tous engagés pour un avenir durable : start-ups, petites ou grandes entreprises, instituts de recherche, universités, partenaires, consortiums... Cette approche mondiale, collaborative et ouverte permet au Groupe de renforcer sa force d’innovation et sa capacité à faire émerger de façon agile les idées qui aideront à répondre aux grands enjeux de notre siècle.

Les partenariats de recherche, combinés à nos expertises internes, nous permettent de développer le meilleur de la science et de la technologie pour atteindre nos ambitions vers un monde durable.

Emmanuel Custodero Directeur Scientifique du groupe Michelin

Michelin investit plus de 44 millions d’Euros dans des partenariats de recherche à travers le monde. Ils constituent un levier essentiel à l’atteinte des ambitions de croissance du Groupe dans le domaine du pneu bien sûr, mais également au-delà de la mobilité. Des collaborations à l’image de celles avec Enviro ou encore Pyrowave démontrent notamment la volonté forte du Groupe d’accélérer l’émergence de technologies de rupture pour répondre au plus vite aux grands enjeux environnementaux et ainsi concrétiser ses ambitions tout durables.

Vers l’usine du futur

Inauguré début 2017, le Factolab unit les services de recherche de Michelin à trois laboratoires universitaires Clermontois : l’Institut Pascal (IP), le Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO) et le Laboratoire d'Informatique, de Modélisation et d'Optimisation des Systèmes (LIMOS), sous la tutelle du CNRS.

Consacré aux technologies innovantes pour l’usine du futur, FactoLab met en œuvre un programme de R&D sur la coopération homme-machine au service des opérateurs, notamment dans les domaines de la robotique collaborative, de la réalité augmentée ou encore dans la conception de chariots de transport autonomes.

Cap sur les matériaux du futur, le médical et l’hydrogène

Le laboratoire de recherche public-privé Simatlab, créé en 2017 par le groupe Michelin et l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF), concentre ses travaux sur la modélisation des matériaux du futur, le médical et l’hydrogène ; trois domaines au cœur de l’approche « Tout durable » du Groupe, dans lesquels Michelin souhaite fortement valoriser ses savoir-faire et se développer.

Des élastomères encore plus durables

Créé en 2019, ChemistLab réunit les compétences de Michelin et de deux laboratoires universitaires lyonnais sous la tutelle du CNRS : le laboratoire de Chimie, Catalyse, Polymères et Procédés (C2P2) et l’Institut de Chimie et Biochimie Moléculaires et Supramoléculaires (ICBMS).

Ce laboratoire commun a pour ambition de créer de nouvelles générations d’élastomères très performants, à partir de matières premières biosourçables. Cette approche est unique car elle intègre toutes les étapes du cycle de vie des élastomères : du choix des matières premières jusqu’à leur capacité à être recyclées. Elle s’appuie sur des techniques de simulation de pointe et une maîtrise très poussée de la polymérisation.

De nouveaux pneus à partir de pneus en fin de vie

Le projet BlackCycle, coordonné par Michelin, réunit sept partenaires industriels, cinq organismes de recherche et de technologie (RTO) et un pôle d’innovation au sein d’un consortium européen implanté dans cinq pays (France, Espagne, Allemagne, Grèce, Suisse). Il vise à mettre en place une immense économie circulaire concernant les pneus, en concevant l’un des tout premiers procédés de production de nouveaux pneus à partir de pneus usagés. 

Le consortium mettra au point des solutions spécifiques pour produire des matières premières durables destinées aux pneus : collecte des pneus usagés et sélection de la matière première, optimisation de la pyrolyse, raffinage et valorisation de l’huile, optimisation des procédés de four et évaluation des performances des pneumatiques durables créés. 

Utilisation du noir de carbone issu de pneus en fin de vie

À l'occasion de la Smithers Recovered Carbon Black Conference d’Amsterdam en novembre 2021, Michelin et Bridgestone ont annoncé une initiative commune « Call to Action » et dont l’objectif est de mettre en place les conditions permettant une utilisation plus large du noir de carbone issu des pneus en fin de vie pour la fabrication de pneumatiques neufs et d’autres produits à base de caoutchouc.

Deux ans plus tard, Bridgestone et Michelin publient un livre blanc technique pour partager les résultats de leurs travaux avec les parties prenantes de la chaîne de valeur du pneumatique et du caoutchouc pour élaborer une proposition de norme mondiale visant à accroître l'utilisation du noir de carbone récupéré dans les pneus.

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