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Concevoir et industrialiser des procédés spécifiques

La capacité de Michelin à concevoir et à industrialiser des procédés spécifiques, voire uniques est une des clés de son succès et de sa différenciation. Un savoir-faire historique dont Michelin souhaite tirer profit pour asseoir son leadership technologique et concrétiser ses ambitions de croissance durable. 

Notre savoir-faire repose sur notre capacité à designer et à industrialiser des procédés nécessaires au déploiement à grande échelle des innovations du Groupe. Nous concevons des procédés qui n’existent pas sur le marché, ou nous les adaptons pour permettre notamment l’intégration de nouveaux composants/matériaux aux caractéristiques inédites.  

André Pallotta Directeur de la recherche avancée sur les procédés chez Michelin

Innovation et procédés intimement liés

L’histoire de Michelin est jalonnée de nombreuses innovations de rupture, dont le déploiement n’aurait été possible sans la mise en œuvre de moyens industriels spécifiques. Très tôt, Michelin a donc développé des compétences dans le domaine des procédés au rythme de ses innovations ; un savoir-faire qui s’illustre aujourd’hui notamment par une grande maîtrise des procédés de guidage et d’assemblage des composites flexibles, ainsi qu’une capacité à fabriquer des machines d’assemblage multi-technologies, depuis leur conception jusqu’à leurs réglages. Et grâce à sa capacité à standardiser ses procédés, Michelin garantit les mêmes caractéristiques quel que soit le lieu de fabrication de ses produits.

Michelin dispose ainsi de la force de frappe nécessaire à l’industrialisation à grande échelle de ses innovations de rupture. Celle-ci lui permet non seulement d’asseoir son leadership technologique dans le pneumatique mais aussi de mettre en œuvre des procédés spécialisés et hautement techniques indispensables à l’atteinte de ses ambitions dans les secteurs aussi exigeants que la mobilité, la construction, l’aéronautique, les énergies bas carbone ou la santé.

Un savoir-faire nourri par l’open innovation

Convaincu que l’open-innovation est source de progrès et d’enrichissement de son savoir-faire, Michelin collabore également avec des startups et travaille avec le monde académique sur des thématiques complexes au sein de plusieurs laboratoires communs, à l’instar par exemple de FactoLab, consacré aux technologies innovantes pour l’usine du futur. 
Par ailleurs, le Groupe participe à de nombreux projets européens notamment dans le domaine des matériaux et du recyclage. C’est le cas par exemple du projet SOFT Man Bot ayant pour objet d’étude « la manipulation de corps mous » ou encore de BlackCycle et WhiteCycle, deux consortiums dédiés au recyclage.  
Photographie d'un employé Michelin portant un casque de réalité augmentée dans un atelier.
Réalité augmentée dans un atelier
Déchets pneus usagés
Valorisation des pneumatiques en fin de vie

Une ingénierie qui s’appuie également sur l’Intelligence Artificielle

A l’avant-garde de tout ce qui se fait en matière d’ingénierie, Michelin s’appuie également sur l’Intelligence Artificielle (IA) pour optimiser le fonctionnement de ses procédés en développant des solutions robotiques spécifiquement adaptées aux manipulations complexes des composites flexibles. Par ailleurs, pour accélérer l’introduction de l’IA au sein de son ingénierie, le Groupe travaille avec des partenaires leaders mondiaux dans les domaines de l’Intelligence Artificielle et du virtuel, comme Microsoft par exemple. 

L’intégration de nouveaux matériaux aux bons endroits aux bons moments dans le cycle de fabrication des produits semi-finis ne peut s’opérer sans adaptation du procédé et cela nécessite un vrai savoir-faire que Michelin a développé en interne. 

Lionel Labeau Directeur ingénierie des procédés chez Michelin

Une ingénierie au cœur de l’approche « Tout durable » du Groupe

Michelin dispose aujourd’hui d’une ingénierie intégrée puissante lui offrant une grande liberté de designs ou d’assemblages. Un atout d’autant plus précieux pour Michelin dont une des grandes ambitions est de concevoir des pneumatiques intégrant 100 % de matériaux renouvelables ou recyclés d’ici 2050. L’introduction de matériaux biosourcés ou issus de produits recyclés n’est pas sans incidence sur le procédé de fabrication, en raison de leurs propriétés et de leurs caractéristiques mécaniques fondamentalement différentes de celles d’un matériau conventionnel.  

Développer des procédés très décalés en termes de rendement énergétique et peu générateurs de chutes (déchets), concevoir des procédés permettant d’intégrer des matières régénérées dans la fabrication de nouveaux produits sans dégradation de la qualité, augmenter la durée de vie des produits par le biais de procédés de rechapage performants... le savoir-faire de Michelin dans le domaine des procédés est véritablement au cœur de l’approche « Tout durable » du Groupe, qui vise à réduire drastiquement l’impact environnemental de ses activités. 

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