Michelin lutte contre le réchauffement climatique et s'y adapte

Pleinement conscient des atteintes graves du réchauffement climatique, le Groupe inscrit son action dans le cadre de l’Accord de Paris (2015) sur le climat, afin de rendre ses activités compatibles avec un monde zéro émission nette en 2050.
Pour relever ce défi, Michelin mise notamment sur la transition énergétique et l’adaptation aux risques climatiques.

Dans le cadre de sa stratégie sur le changement climatique, le Groupe a défini un plan de décarbonation portant sur ses activités directes et indirectes^*, à savoir l’ensemble de ses sites de production, ses opérations de logistique et sa chaîne d’approvisionnement avec les fournisseurs de matières premières et de composants.

^*Scopes 1,2 et 3

Les grands principes du plan de décarbonation et du plan adaptation aux risques climatiques de Michelin

• Atteindre zéro émission nette à l’horizon 2050, hors usage, avec une première étape dans les engagements de réduction d’émissions de CO₂ en 2030.

• Identifier les risques climatiques aigus et chroniques et les mesures adaptations nécessaires sur la chaîne de valeur, en s’appuyant sur des scénarios reconnus de changement climatique.

• Communiquer de manière transparente les informations aux parties prenantes externes de l’Entreprise.

Le plan de décarbonation du groupe Michelin

Pour réduire son empreinte carbone, Michelin poursuit et intensifie ses efforts en matière de sobriété énergétique et de transition vers des énergies renouvelables. D’ici 2030, le Groupe souhaite améliorer l’efficacité énergétique de ses usines et agit pour leur décarbonation.

Sur l’ensemble du processus de fabrication d’un pneu, l’étape de cuisson est par exemple la plus énergivore puisqu’elle représente un quart de la consommation d’énergie. Le procédé traditionnel de cuisson utilisé jusqu’à présent fonctionnait avec de la vapeur issue de chaudières à gaz. Le Groupe accélère le développement de presses de cuisson électriques, une avancée décisive en matière de sobriété et de transition énergétiques.

presse cuisson electrique cuneo — Presses de cuisson éléctriques

Michelin innove pour accélérer la transition vers une mobilité bas-carbone à travers trois leviers qui contribueront conjointement à améliorer la qualité de l’air, à réduire les émissions de CO₂ et favoriser la transition énergétique du secteur des transports.

1- Concevoir des produits à très haute efficacité énergétique tout au long de leur cycle de vie, depuis la fabrication jusqu’à leur recyclage, en incluant la phase d’usage.

2- Développer des solutions de mobilité connectées optimisant l’usage et la gestion des flottes de véhicules, ce qui permet de réduire la consommation de carburant et autres sources d’énergie et donc les émissions de CO₂ liées au transport.

3- Investir dans de nouvelles solutions de mobilité décarbonée, à l'exemple du développement de la technologie hydrogène, à travers Symbio.

Photographie aérienne prise par un drone, montrant un navire équipé de l'aile gonflable Wisamo. Son design est sobre et élégant. Les bandes gonflables horizontales qui la composent évoquent les plumes des ailes d'oiseaux. — L’aile WISAMO propulse les navires grâce à un système performant d’aile gonflable.

Les objectifs de réduction des émissions du Groupe s’inscrivent dans le cadre de l’Accord de Paris signé en 2015.

En juillet 2021, dans le cadre de l'initiative « Race to Zero – Business Ambition for 1,5°C », Michelin renforce encore les objectifs de ses activités directes et indirectes (Scopes 1,2 et 3^*), hors phase d'usage des produits, afin qu’ils soient compatibles avec zéro émission nette d’ici 2050.

Le Groupe formalise son engagement conformément au référentiel SBTI^** Net Zero Standard à travers des objectifs ambitieux à court et long termes pour les trois scopes.

Avec l’engagement « Race to Zero » pour l’ensemble de ses activités directes et indirectes, le Groupe s’oriente vers des cibles alignées sur un scénario de réchauffement de 1,5 °C.

^*Le Scope 1 regroupe les émissions de gaz à effet de serre (GES) émanant directement de l’entreprise (utilisation de combustibles fossiles pour son procédé industriel, et son chauffage, etc.). Le Scope 2 comptabilise les émissions de GES indirects issue de l’énergie achetée et consommée par l’entreprise. Le Scope 3 rassemble toutes les autres émissions indirectes comme les achats de matières premières, de services, mais aussi l’utilisation des produits et solutions vendus. Il ne relève pas de la responsabilité directe de l’entreprise.

^**L’initiative Science Based Targets (SBTi) est un partenariat entre le CDP (anciennement Carbon Disclosure Project), le Global Compact des Nations Unies, le World Resources Institute (WRI) et le WWF.