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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

12-06-2023

L'innovation dans les pneumatiques Michelin au coeur du Centenaire des 24 Heures du Mans

  • La nouvelle gamme de pneus Michelin pour les Hypercar a donné pleine satisfaction lors d’une course caractérisée par une météo capricieuse, de nombreuses neutralisations et plusieurs rebondissements 

  • Avec un taux de matériaux durables augmenté, soit 30% dans les « slicks » et 45% dans les « pluie », les pneus Michelin ont apporté confiance, performance et constance aux partenaires de la catégorie Hypercar. Les équipes ont bouclé de façon régulière trois relais avec les pneus 

  • Ferrari AF Corse et Toyota Gazoo Racing: la stratégie des pneumatiques au cœur du duel 

« Tout est bien qui finit bien », l’édition Centenaire des 24 Heures du Mans a parfaitement illustré l’ancien proverbe. Après un démarrage chaotique en raison de la pluie battante, tombée pendant 8 heures par intermittence à plusieurs endroits du circuit, la course a changé de registre au fil des heures. Durant la nuit, l’asphalte a définitivement séché et le paddock s’est réveillé dimanche matin sous un soleil resplendissant. Comme c’est fréquemment le cas dans la Sarthe, le double tour d’horloge a montré ses multiples visages, et les stratégies des pneumatiques ont joué un rôle crucial dans les intenses batailles sportives. La tête de la course est passée de main plus de 30 fois, une illustration d’un rare équilibre entre la performance des équipes, des pilotes et des voitures. Tout au long de 24 heures, les quatre premières positions ont été occupées à tour de rôle par plusieurs marques différentes. 
 

Dès le départ pris sur une piste froide et mouillée par endroits, les équipes ont soigneusement travaillé leurs stratégies de pneumatiques. Toyota Gazoo Racing a d’entrée surpris Ferrari AF Corse grâce à la performance des pneus MICHELIN Pilot Sport SOFT qui équipaient ses voitures. La firme transalpine, qui prenait le départ depuis la première ligne avec ses deux 499P équipées de pneus MEDIUM a dans un premier temps cédé aux assauts portés par son concurrent, avant de riposter quelques tours plus tard. 
Les 8 premières heures de course se sont déroulées par des conditions d’adhérence précaire et sous une pluie intermittente. Identifier le bon moment pour monter les MICHELIN Pilot Sport WET était prioritaire. La stratégie des pneus est même devenue un casse-tête lors de l’intervention de la voiture de sécurité. Entrée en piste à plusieurs reprises, elle a redistribué les cartes à chaque sortie, en raison de la nouvelle procédure qui consiste à regrouper les voitures de chaque catégorie. 
Jusqu’à la mi-course, toutes les équipes étaient potentiellement en mesure de remporter l’édition du Centenaire. Porsche, alignait quatre 963, trois avec son équipe officielle Porsche Penske et une au sein d’équipes privées. Avant d’être ralenties par différents incidents, les Hypercar de la marque allemande évoluaient avec Cadillac, Ferrari, Peugeot et Toyota dans le groupe de tête de la course. Sur une piste mouillée et en pneus MICHELIN Pilot Sport « WET », Peugeot Sport a surpris ses concurrents et s’est hissé en tête du classement, une position qu’il a occupé jusqu’à la sortie de piste de la 9X8 #94 (Duval/Menezes/Muller) intervenue durant la nuit. Au fil des tours et sur une piste désormais sèche, un duel entre Ferrari et Toyota s’est finalement profilé. 
Séparées d’une quinzaine de seconds seulement, la Ferrari 499P #51 (Pier Guidi/Calado/Giovinazzi) et la Toyota GR010 – Hybrid #8 (Buemi/Hartley/Hirakawa) ont tenu les nombreux spectateurs en haleine pendant plusieurs heures. Au fil des relais, le duel a été d’une rare intensité, mais à deux heures de la fin, Ryo Hirakawa sortait de la piste en endommageant superficiellement sa voiture. En dépit de la rapidité dans la réparation, la victoire de la Ferrari, très fiable durant l’ensemble de la course, était désormais inscrite dans l’histoire du sport automobile. 

Je félicite vivement Ferrari pour cette grande prouesse. À l’exception de Chenard et Walcker en 1923, je n’ai pas souvenir d’une équipe capable de remporter les 24 Heures du Mans lors de sa première tentative… après 50 ans d’absence ! Le duel avec Toyota a été époustouflant, et notre nouvelle gamme de pneumatiques Hypercar a fait preuve de performance, de longévité et de résistance sur l’ensemble des voitures de la catégorie reine. Les partenaires ont complété systématiquement trois relais et, après analyse des pneus, nous les avons même autorisés à boucler un quatrième relais, ce qui finalement n’a pas été nécessaire. Je tiens également à souligner la performance et la polyvalence des nouveaux pneus MICHELIN Pilot Sport WET, incluant 45% de matériaux durables, sur sol fortement mouillé, comme sur l’asphalte séchant. Enfin, sur le plan sportif, Michelin comptabilise cette année sa 26ème victoire consécutive en Sarthe

Matthieu Bonardel Directeur de Michelin Motorsport

La catégorie LM GTE Am, intégralement chaussée par Michelin malgré une concurrence ouverte, a été remportée par Corvette Racing, qui remonte le classement avec la contribution de ses pneus Michelin. Le trio Nicky Catsburg, Ben Keating et Nicolas Varrone (Chevrolet Corvette C8.R #33) monte sur la plus haute marche du podium du Centenaire des 24 Heures du Mans, suivi d’Ahmad Al Harthy, Michael Dinan et Charlie Eastwood (Aston Martin Vantage AMR #25 du team ORT BY TF). Michael Wainwright, Benjamin Barker et Riccardo Pera (Porsche 911 RSR – 19 #86 du team GR RACING) complètent le podium de la catégorie. 
La prochaine manche du championnat FIA WEC se déroulera le 9 juillet prochain sur la « cathédrale de la vitesse », l’Autodromo di Monza, en Italie.