« Chez Michelin, nous ne nous contentons pas de dessiner des pneus durables sur le papier, nous les fabriquons pour de vrai...". Par cette affirmation, Scott Clark, Directeur Business, Automobile, Motorsport, Expériences et Régions Amériques - Membre du Comité Exécutif du Groupe, illustre la capacité de Michelin à faire la différence lorsqu’il s’agit de transformer ses ambitions en réalité. Le Groupe en apporte une nouvelle fois la preuve en dévoilant deux nouveaux pneumatiques, l’un pour les voitures, l’autre pour les bus, composés respectivement de 45 % et 58 % de matériaux durables. Ces deux pneumatiques qui peuvent rouler sur route, sans aucun compromis sur les performances, ni dégradation de l’impact environnemental par rapport aux pneus traditionnels , augurent des technologies que Michelin compte bien mettre sur le marché à horizon 2025.

Les types de matériaux intégrés dans ces pneus inédits

Michelin doit ces progrès à une utilisation plus importante de caoutchouc naturel, ainsi qu’à l’intégration dans ses pneus de noir de carbone recyclé, d’huiles comme celle du tournesol et de résines biosourcées, de silice issue d’écorce de riz, ou bien encore d’acier recyclé. « Les compositions diffèrent selon qu’il s’agit de pneus de bus ou de pneus de voiture. Cela s’explique par la structure du pneu - une carcasse en polyester pour les pneus de voiture et une carcasse métallique pour les poids lourds -  mais également par les mélanges utilisés dans la bande de roulement. En effet, la pression interne d’un pneu de bus – 8 bars – plus élevée que celle d’un pneu de voiture - 2,5 bars exige une carcasse très resistante, par conséquent, en acier. Elle justifie également une bande de roulement aux besoins de performances très différents, ne nécessitant pas d’huile, ni de résine, mais plus de caoutchouc naturel.» commente Cyrille Roget, Directeur de la communication technique et scientifique du groupe Michelin.

infographie pneumatique durable voiture
infographie pneumatique durable bus

Ces progrès dans l’intégration de matériaux durables constituent un vrai défi, que Michelin a su relever  grâce à son expertise dans les matériaux de haute technologie et sa volonté d’accélérer l’innovation, en s’engageant dans un programme de partenariats ciblés.

A titre d’exemple on peut citer Pyrowave (r-styrène), Carbios (r-PET), Enviro (rCB), IFPEN/Axens avec la participation de l’ADEME (bio-butadiène), le projet Empreinte* mené avec l’ADEME ou encore les projets de mise en place d’économie circulaire BlackCycle et Whitecycle que Michelin mène avec de nombreux partenaires Européens et le soutien de l’UE afin de transformer des pneus en fin de vie en matières premières de très haute qualité ré incorporables dans les pneus neufs.

 

*Le projet Empreinte est financé par le Gouvernement, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, désormais intégré à France 2030 et opéré par l’ADEME

Le pneu 100 % durable, selon Michelin

Au-delà de développer et d’intégrer des matériaux durables dans ses pneus, afin de préserver les ressources de la Planète, Michelin se différencie par son approche globale qui vise  à réduire réellement l’impact environnemental du pneu. Pour atteindre son objectif ambitieux d’un pneu 100 % durable en 2050, Michelin agit à chaque étape de son cycle de vie (depuis le choix des matières premières jusqu’aux solutions de recyclage du pneu), sans dégrader ses performances et en tenant compte des possibilités réelles d’industrialisation à grande échelle de matériaux durables qui le composeront.

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