C’est le sens de l’Open Lab Mobility, structure née en 2014 à la suite du Michelin Challenge Bibendum de Chengdu et qui fédère plus de 200 organisations, entreprises privées, start-up, villes, experts, engagés pour la lutte contre le réchauffement climatique. En janvier 2018, le fruit de cette coopération a débouché sur la publication d’une étude intitulée : «Speeding up to < 2°C : Actionable clean mobility solutions », réalisée par Accenture, BNP Paribas, Capgemini, CGI, Dassault Systemes, DHL, Engie, EY, Faurecia, Geodis, Macif, Michelin, Mobivia, Orange, Saint-Gobain, Solvay, Thalès et Total.
Site internet Open Lab

 

Etude "Speeding up to < 2°C : Actionable clean mobility solutions"

 

Expression d’une vision partagée de la mobilité, elle recense  les solutions les plus prometteuses à court terme en matière de transport pour contribuer à l’objectif de moins de 2°C  dès 2030.
C’est l’occasion pour Michelin de réaffirmer son engagement en faveur de la décarbonation des transports, en cohérence avec l’Accord de Paris de 2015, qui prévoit, pour limiter le réchauffement climatique en dessous des 2°C, une économie « zéro émission nette » à l’horizon 2050.

 

Le transport, un acteur clé pour atteindre l’objectif des < 2°c en 2030

 

Pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris d’une économie décarbonnée d’ici 2050, il y a urgence à ce que le secteur des transports réduise ses émissions de gaz à effet de serre alors qu’il est l’un des premiers contributeurs mondiaux. Il représente 24 % des émissions mondiales liées à la combustion d’énergie fossiles et si rien n’est fait, cette part devrait augmenter largement d’ici 2030. En l’absence de mesures rapides et ambitieuses, les émissions de transport pourraient plus que doubler d'ici 2050, risquant ainsi de mettre en péril l'Accord de Paris.

 

Réinventer la mobilité en tirant parti des changements comportementaux et des ruptures technologiques

 

Les solutions portées par l’Open Lab Mobility sont multiples et certaines d’entre elles reposent sur des initiatives déjà existantes qui constituent des solutions peu couteuses qui permettraient une mise en œuvre rapide. Programmes d’incitations financières en faveur des changements comportementaux, programmes de formation à l’éco-conduite, applications de covoiturage de courte distance : ces recommandations insistent toutes sur la nécessité de repenser la manière dont nous nous déplaçons et nous appelle à nous tourner vers des modes de transport plus propres.

 

D’autres solutions s’appuient sur des technologies et des infrastructures nécessitant des investissements plus importants. La généralisation de la voiture électrique grâce à la technologie hydrogène offre notamment une alternative aux énergies fossiles. Depuis une quinzaine d’années, Michelin développe une expertise dans la fabrication des piles à combustible, essentielles dans le fonctionnement d’une voiture alimentée à l’hydrogène. Depuis 2014, Michelin accompagne Symbio FCell sur des questions d’industrialisation, de maintenance, de réseaux et de distribution. Cette PME française, dont Michelin est devenu actionnaire, est l’inventrice du premier prolongateur d’autonomie pour véhicules à hydrogène. Michelin est également membre d’Hydrogen Europe, qui regroupe à l’échelle européenne les industriels travaillant à la promotion de l’hydrogène comme une solution essentielle pour notre quotidien et de l’Association Française pour l’Hydrogène et les Piles à Combustible (AFHYPAC)  qui fédère les acteurs de l'hydrogène et des piles à combustible en France.

 

Un mouvement est en marche : l’alliance pour la décarbonation des transports (TDA)

 

Le travail fourni par l’Open Lab Mobility est complémentaire au Paris Process Mobility Change (PPMC), initiative à plus long terme fédérée par Michelin. Depuis la COP21, cette plateforme porte la voie du transport durable dans le processus des négociations climatiques. PPMC est l’auteur d’une macro-feuille de route mondiale pour  la décarbonation des transports au service d’une économie « zéro émission nette » insistant sur le rôle des technologies innovantes pour parvenir à cet objectif.

 

Pour assurer cette transformation systémique du secteur, il s’agit de créer un cadre législatif et économique approprié qui fasse émerger des solutions innovantes et des nouveaux business models. C’est dans cet esprit qu’à la COP23 à Bonn en novembre dernier, nous avons initié conjointement avec Alstom et quatre pays – la France, le Portugal, les Pays-Bas et le Costa-Rica – l’idée d’une Alliance pour la Décarbonation des Transports (Transport Decarbonization Alliance TDA). Cette initiative vise à constituer une « d’avant-garde » conjointe de pays, villes ou régions, et entreprises concrètement engagés dans une action ambitieuse de transformation de la mobilité et désireux d’avancer dans la mise en place de solutions concrètes. Le président de la république, Emmanuel Macron a saisi l’occasion du One Planet Summit en décembre dernier pour rappeler l’importance de l’action collective et à exhorter de nombreux acteurs à rejoindre et élargir cette alliance TDA, qui figure ainsi officiellement dans l’un des 12 engagements pris lors de ce sommet. Un appel entendu, puisque la Suède, la Norvège, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, la Ville de Paris, l'Etat du Colorado, le C40 Cities Climate Leadership Group, la SNCF, Ernst & Young (EY), Géodis et Renault-Nissan ont annoncé leur soutien à la TDA.

 

Un faisceau d’initiatives qui convergera à l’occasion de Movin’on

 

La décarbonation des transports sera l’un des thèmes de Movin’On 2018 : « Inspirer et respirer : décarbonation et qualité de l’air ». Le sommet mondial de la mobilité durable rassemblera plus de 3000 participants venus de 30 pays : des scientifiques, des entrepreneurs, des acteurs de la société civile, des visionnaires de tous horizons.
Du 31 mai au 1er juin 2018, passons de l’ambition à l’action pour la mobilité durable de demain !
Site internet MOVIN'ON
 
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