Lobbying et affaires publiques ONG, pouvoirs publics, société civile : comment le groupe Michelin, partout où il est implanté, dialogue, agit, interagit avec la société civile pour porter les sujets d’intérêt public au-delà des intérêts particuliers de l’entreprise. Imprimer Les Affaires publiques La direction des Affaires Publiques agit en interface entre le groupe Michelin et les pouvoirs publics, les ONG et la société civile, pour à la fois informer le Groupe des évolutions politiques, règlementaires ou civiques qui peuvent l’affecter, mais aussi pour contribuer à ces évolutions. Cette démarche vise à promouvoir des sujets d’intérêt public au-delà des intérêts particuliers de l’entreprise. Les démarches du Groupe en matière de sécurité routière ou de lutte contre l’obsolescence programmée en sont l’illustration. Réciproquement, le décideur public, qu’il soit français ou étranger, n’hésite pas à consulter régulièrement Michelin sur de nombreuses thématiques. La « représentation d’intérêt » La « représentation d’intérêt », plus communément appelée « lobbying » consiste pour une entreprise à porter son/ses message(s) auprès de l’interlocuteur institutionnel adéquat et avec les arguments appropriés dans le cadre du processus d’élaboration d’une décision publique. L’objectif : faire savoir au décideur les enjeux ou conséquences que ladite décision pourrait avoir sur les activités de l’entreprise. Le décideur public est en règle générale contacté par l’ensemble des acteurs concernés par le sujet sur lequel il envisage de prendre une décision, qu’il s’agisse des acteurs économiques, territoriaux, des représentants de la société civile etc. Un acteur majeur de la mobilité durable Michelin est un acteur majeur de la mobilité durable, présent commercialement dans plus de 170 pays et industriellement dans une vingtaine. Nous sommes donc un groupe mondial avec une expérience dans des problématiques très larges, qu’il s’agisse du commerce, de la R&D, du social, du droit du travail, de la sécurité routière, des services etc. Le pneumatique est un produit extrêmement technique, ayant un impact fort en termes de sécurité mais aussi d’environnement. Nous avons à gérer en permanence des problématiques très différentes, qui peuvent être locales comme globales et la question des affaires publiques chez Michelin dépasse très largement le contexte français ou même européen. Partout dans le monde, entretenir des relations de confiance avec toutes les parties prenantes Nous veillons, partout dans le monde où nous opérons, à entretenir des relations de confiance avec l’ensemble des parties prenantes : les décideurs publics (internationaux, nationaux et locaux), le monde administratif, la société civile et les ONG. Nous nous appuyons aussi sur différentes associations dont c’est le métier (par exemple l’AFEP, l’Association Française des Entreprises Privées ou France Industrie en France), mais aussi sur les associations professionnelles de notre secteur, comme le SNCP, le Syndicat National du caoutchouc et des Polymères, en France, le WDK, le Wirtschaftsverband der deutschen Kautschukindustrie e.V., en Allemagne, l’ETRMA, l’European Tyre and Rubber Manufacturers’ Association, en Europe, l’USTMA, U.S. Tire Manufacturers Association, aux Etats-Unis, l’ANIP, l’Associaçao Nacional da Industria de Pneumaticos, au Brésil, l’ATMA, Automotive Tyre Manufacturers’ Association, en Inde ou la JATMA, Japan Automobile Tyre Manufacturers Association, au Japon. « Offrir à chacun une meilleure façon d’avancer » Où que nous nous trouvions sur la planète, notre ambition est de faire progresser les normes et réglementations concernant les pneumatiques, dans le sens d’une plus grande sécurité pour l’utilisateur et d’une meilleure prise en compte de l’impact environnemental. Cette démarche fait complètement écho à notre Raison d’être : « offrir à chacun une meilleure façon d’avancer ». Ceci se fait dans le strict respect des règlementations en vigueur, et de notre code d’éthique qui traite notamment des principes régissant les relations du Groupe avec les autorités publiques. Ces principes sont détaillés dans les lignes-guides d’éthique de la direction des Affaires Publiques. Une exigence de transparence accrue Par ailleurs, les Etats et les organisations publiques internationales sont de plus en plus nombreux à exiger une transparence accrue en matière de relations avec les pouvoirs publics, afin d’éviter tout excès et de promouvoir un lobbying responsable. Michelin respecte ces obligations et l’entreprise est ainsi répertoriée sur les registres de transparence des Etats où elle assure une activité de lobbying, lorsque ces registres existent. Etendre le Reporting français Etant un groupe mondial, Michelin souhaite étendre progressivement le reporting français, sans doute le plus exigeant aujourd’hui en la matière, aux autres pays où opère le Groupe, afin d’avoir une vision et un suivi mondial de nos opérations de lobbying. La loi française dite « Sapin II », relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, représente ainsi une opportunité de progresser dans nos pratiques, au-delà du strict respect de la règlementation. Code de Conduite Anti-Corruption 25/06/2020 | PDF - 4.28 Mo France, UE, Etats-Unis. Les principaux registres de transparence sur lesquels Michelin a effectué une déclaration en 2017 Pays Autorité régulatrice Lien web Moyens alloués (pour 2017) Méthodologie de calcul France HATVP (Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique) Fiche Michelin sur le site de l'HATVP 25 000 € à 50 000 € (correspond au 2ième trimestre 2017) La rémunération des personnes chargées des activités de représentation d’intérêts (au prorata de ce que représentent les activités de représentation d’intérêts par rapport à leur activité totale) les frais liés à l’organisation d’évènements les frais d’expertise les avantages accordés à des responsables publics les achats de prestations auprès de sociétés de conseils ou de cabinets d’avocats les cotisations à des fédérations professionnelles USA Office of the Clerk, U.S. House of Representatives - Lobbying Disclosure Act Voir le site $1 023 008,00 In the case of an organization employing in-house lobbyists, the LDA (Lobbying Disclosure Act) requires a good faith estimate of the total expenses of its lobbying activities. As long as the registrant has a reasonable system in place and complies in good faith with that system, the requirement of reporting expenses or income would be met. For a lobbying firm, gross income from the client for lobbying activities is reportable, including reimbursable expenses, costs, or disbursements that are in addition to fees and separately invoiced. The quarterly activity report provides boxes for a lobbying firm to report income of less than $5,000, or of $5,000 or more. If lobbying income is $5,000 or more, a lobbying firm must provide a good faith estimate of the actual dollar amount rounded to the nearest $10,000. Union Européenne Registre de transparence Voir le site 700 000 € et < 799 999 € les frais de personnel basés sur les équivalents temps plein déclarés frais de bureau et frais administratifs dépenses de fonctionnement interne frais d'externalisation d'activités (coûts des consultants et sous-traitants pour les activités pertinentes) cotisations et autres frais connexes (frais d'adhésion à des réseaux, associations) Les ONG et Michelin Les organisations non gouvernementales jouent un rôle de plus en plus important dans les sociétés du monde entier. Dans tous les domaines, elles apportent un regard neuf et engagé sur des problématiques récurrentes : nouvelles questions, nouvelles approches, nouvelles idées, nouvelles compétences… qui sont autant de raisons de les écouter et de collaborer avec elles. C’est ce que fait Michelin, que ce soit au niveau local ou au niveau international. Quel regard porte Michelin sur les ONG ? Les ONG sont des structures de plus en plus influentes. Dans nos sociétés, les individus ont aujourd’hui moins confiance dans la parole des gouvernements, des entreprises, des syndicats ou des partis politiques, et s’en remettent donc souvent aux ONG pour faire entendre leur voix. Ces organisations portent certains messages pour le compte de la société civile et nous devons évidemment les prendre en compte et discuter avec elles. Les ONG sont désormais de plus en plus nombreuses et de plus en plus créatrices de valeur. En Inde, elles se comptent par millions. En France, elles emploient des dizaines de milliers de personnes. Elles sont devenues aujourd’hui des parties prenantes incontournables. Avec quelles ONG travaillent le groupe Michelin ? Au niveau international, nous travaillons depuis avril 2015 avec les équipes du WWF à la promotion d’une hévéaculture responsable dans plusieurs régions du globe. Mais, nous discutons aussi régulièrement avec d’autres ONG comme Oxfam, Greenpeace, la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) Human Rights Watch, etc. Nous avons également une relation très suivie avec les ONG impliquées sur les sujets liés au transport, à la sécurité routière ou à la mobilité durable, comme Transport & Environnement en Europe. Localement, nous travaillons aussi avec des centaines d’ONG sur des sujets de la vie quotidienne, allant de la sécurité routière à l’animation culturelle. Pourquoi est-il important pour un Groupe comme Michelin de travailler avec des ONG ? Les ONG sont des parties prenantes, donc la question ne se pose même pas : nous devons travailler avec elles, comme avec toutes nos parties prenantes. Elles ont parfois été perçues comme une menace, en raison d’incompréhensions, de réticences de part et d’autre, voire de méfiance réciproque... Or, nous sommes convaincus qu’elles sont avant tout une opportunité. Elles posent un regard neuf sur les choses, elles apportent des idées nouvelles, elles mettent en valeur de nouveaux talents, elles nous stimulent et nous incitent à aller de l’avant. Gestion des risques et contrôle interne En savoir plus La Gouvernance Michelin En savoir plus